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Acceptation d'un don manuel ou don bancaire

Dernière révision Dernière révision 05/01/2024
Formats FormatsWord et PDF
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Dernière révisionDernière révision : 05/01/2024

FormatsFormats disponibles : Word et PDF

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Ce document peut être utilisé pour formaliser l'acceptation d'un don. En principe, et comme le stipule le Code, une donation doit être faite en rédigeant un acte devant un notaire. Le don manuel, qui consiste en un transfert de propriété, ou le don bancaire, qui consiste en un virement bancaire, font exception à cette règle. L'utilisation de la lettre d'acceptation est donc réservée à ces types de dons informels.

Les composantes et les modalités d'un don manuel ou bancaire sont les suivantes :


1. Intention de faire un don et acceptation du don

Un don manuel ou un don bancaire n'existe que si le(s) donateur(s) a (ont) l'intention de faire le don et que le donataire l'accepte. Puisque la donation est effectuée par un simple transfert matériel (voir ci-dessous), un document écrit n'est pas nécessaire. Toutefois, afin d'avoir une preuve de cette donation, il est toujours conseillé d'établir un document écrit. De cette manière, le donataire peut prouver aux (autres) héritiers que le(s) donateur(s) avai(en)t bien l'intention de donner l'objet et que le donataire l'a accepté, et que cet objet ne fait donc plus partie de la succession. En outre, cela peut donner lieu à un avantage fiscal (voir point 4).

La preuve écrite du don manuel ou bancaire peut prendre deux formes possibles :

  • un "pacte adjoint", c'est-à-dire un document établi conjointement par les parties ;
  • deux lettres recommandées : 1) une lettre à envoyer par le(s) donateur(s) au donataire pour notifier la donation ; et 2) une seconde lettre à envoyer par le donataire au(x) donateur(s) pour confirmer la donation.

Si le "pacte adjoint" est choisi, le document "Don manuel ou don bancaire" peut être utilisé. Si l'option "lettre recommandée" est choisie, ce document est considéré comme la deuxième lettre d'acceptation. Pour la première lettre, le document "Don manuel ou don bancaire" peut également être utilisé.

Comme nous le verrons plus loin, il est important dans les deux cas que les documents (soit le pacte adjoint, soit les deux lettres recommandées) soient signés et envoyés après la donation proprement dite.


2. Transfert matériel

Pour pouvoir parler de donation, il est essentiel qu'un transfert matériel de biens ait lieu. Cela signifie que seuls les biens matériellement transmissibles peuvent faire l'objet d'une remise. Il s'agit par exemple de l'argent, des meubles, des bijoux et des œuvres d'art. Les biens immobiliers (par exemple, une maison ou un terrain) ne peuvent donc pas être donnés par le biais d'un don manuel. Pour cela, il faut donc se rendre chez le notaire.

En ce qui concerne le don d'argent, il est également admis qu'il n'y a pas de véritable transfert physique, mais qu'un transfert d'argent du compte bancaire du (ou des) donateur(s) vers celui du donataire est suffisant. Il s'agit alors d'un don bancaire. Il est préférable que le donateur ne mentionne rien en référence au paiement, et encore moins les termes "cadeau" ou "don".


3. Modalités et/ou limitations possibles

Le recours à un don manuel ou un don bancaire ne peut être soumis qu'à certaines restrictions ou modalités limitativement prévues par la loi. Si les parties souhaitent imposer des restrictions supplémentaires (par exemple, une donation soumise à l'usufruit pour le(s) donateur(s)), elles doivent néanmoins se rendre chez le notaire pour enregistrer la donation. Les modalités ou les restrictions possibles sont :

  • l'inclusion d'une "clause de retour" : cela signifie que le bien ou l'argent donné reviendra au(x) donateur(s) si le donataire (et éventuellement ses enfants) décède avant le(s) donateur(s) ; et
  • une interdiction d'aliénation : une telle interdiction implique que le donataire ne peut pas vendre ou donner lui-même l'objet. Toutefois, une telle interdiction n'est valable que si elle poursuit un "intérêt illégitime" (par exemple, des bijoux qui font depuis longtemps partie du patrimoine familial) et si l'interdiction est temporaire.

En tout état de cause, il convient de préciser si la donation est faite à titre d'avance sur la part éventuelle du donataire dans l'héritage du (ou des) donateur(s) ou non. S'il s'agit d'une avance, elle doit être prise en compte au décès du dernier donateur survivant lors de la répartition de sa succession.

Dans la première lettre recommandée, le(s) donateur(s) fera (feront) mention de ces éventuelles limitations. Dans la deuxième lettre recommandée (la "lettre d'acceptation"), c'est-à-dire le présent document, le donataire doit indiquer clairement qu'il accepte la donation, y compris les modalités et/ou conditions fixées par le(s) donateur(s).


4. Régime fiscal

Une donation faite devant un notaire doit être enregistrée, après quoi le donataire doit payer des taxes sous forme de droits de donation, également appelés "droits d'enregistrement".

Dans le cas d'un don manuel ou d'un don bancaire, aucun impôt sur les donations ne doit être payé. Il faut toutefois garder à l'esprit le risque que le don soit soumis à des droits de succession plus élevés (au lieu de l'impôt plus faible sur les donations) si le (dernier) donateur décède dans les trois ans suivant la donation manuelle ou bancaire. L'objet donné est alors considéré comme faisant partie de la succession du donateur.

Si, par exemple, le (dernier) donateur tombe gravement malade au cours de cette période de trois ans, le donataire peut atténuer ce risque en régularisant le don manuel ou bancaire. Dans ce cas, le donataire devra encore enregistrer la donation (qui peut être prouvée par, dans ce cas, les deux lettres recommandées) auprès du bureau d'enregistrement et payer les droits de donation.


COMMENT UTILISER CE DOCUMENT

Deux lettres recommandées

Cette lettre d'acceptation (la deuxième lettre recommandée), doit suivre une première lettre recommandée que le donataire a reçue du (ou des) donateur(s) et dans laquelle ce(s) dernier(s) l'informe(nt) de la donation. Les deux lettres doivent de préférence être signées "pour approbation" par la partie destinataire.

Ce modèle de document ne peut donc être utilisé que pour la deuxième lettre. Un modèle différent peut donc être utilisé pour la première lettre du (ou des) donneur(s).


Importance de la date du don

Comme indiqué plus haut, les documents ne peuvent être signés qu'après que le don manuel ou bancaire a été effectué.

Par conséquent, il est extrêmement important de conserver la preuve des envois recommandés. De cette façon, la date de la donation peut être prouvée. Cette preuve est importante pour démontrer la validité de la donation si les (autres) héritiers du (ou des) donateur(s) contestent la donation et, surtout, pour l'expiration de la période de risque de trois ans après laquelle aucun droit de succession n'est dû.

Par exemple, la date du virement bancaire peut ne pas être une preuve suffisante pour prouver la date du don. Si la banque a émis une "déclaration de donation", une copie de ce document peut être jointe à la déclaration ou à la première lettre recommandée.


DROIT APPLICABLE

L'article 893 du Code civil donne la définition d'une donation. Les articles 931 et suivants du Code civil fixent les conditions formelles de la donation.

L'article 7 du Code des droits de succession est l'article relatif à la période de risque de trois ans mentionnée ci-dessus, pendant laquelle une donation non enregistrée est néanmoins soumise aux droits de succession.


COMMENT MODIFIER LE MODÈLE

Vous remplissez un formulaire. Le document se rédige sous vos yeux au fur et à mesure de vos réponses.

A la fin, vous le recevez aux formats Word et PDF. Vous pouvez le modifier et le réutiliser.

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