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Remplir le modèleEn principe, le CDD (Contrat à Durée Déterminée) s'achève au terme initialement prévu.
Il peut s'agir d'une date précise (ex : du 5 juillet 2025 au 14 novembre 2025) ou un évènement précis (ex : le retour du salarié absent).
Toutefois, le comportement et/ou l'agissement du salarié peut amener l'employeur à rompre le CDD avant le terme initialement prévu.
Ainsi, cette lettre permet à un employeur de mettre fin au CDD d'un salarié ayant commis :
Attention : dans le cas où l'employeur souhaite mettre un terme à un CDI (Contrat à Durée Indéterminée - contrat de travail sans date de fin), il convient d'utiliser notre modèle de lettre de licenciement pour faute.
Oui, la lettre de licenciement est une étape obligatoire si l'employeur maintient son souhait de mettre fin au CDD du salarié après son entretien préalable.
L'employeur qui n'enverrait pas la lettre de licenciement dans le délai imparti commettrait une erreur de procédure et pourrait être condamné par le Conseil des Prud'hommes à verser des dommages et intérêts au salarié.
L'employeur a un délai maximum de 2 mois, à partir du jour où il a eu connaissance de la faute grave ou lourde pour engager la procédure de rupture du CDD.
Pour être valable, la lettre de rupture de CDD pour faute doit mentionner les éléments suivants :
Attention : un licenciement pour motif personnel insuffisamment justifié risque d'être annulé par le juge.
Avant de procéder à la rupture du CDD pour faute du salarié, l'employeur devra le convoquer à un entretien préalable.
L'entretien préalable est une réunion au cours de laquelle l'employeur expose les raisons pour lesquelles il envisage de licencier le salarié, et où le salarié présente ses arguments pour l'en dissuader.
Parallèlement, l'employeur peut prononcer une mise à pied à l'encontre du salarié. Le CDD du salarié sera alors suspendu (donc non rémunéré) le temps que l'employeur ne convoque le salarié en entretien préalable et ne prenne sa décision de maintenir ou non le salarié dans l'entreprise.
Si le salarié est un salarié protégé, l'employeur devra consulter l'avis du Conseil Social et Economique (CSE) si :
Le délai minimum pour convoquer le salarié à un entretien préalable est de 5 jours ouvrables (hors dimanches et jours fériés) entre la réception de la lettre de convocation (par lettre recommandée ou par remise en main propre) et la date de l'entretien.
Afin d'appuyer sa défense, le salarié aura la possibilité de se faire assister par :
À la suite de cet entretien, l'employeur devra attendre au moins 2 jours ouvrables (hors dimanche et jours fériés) pour notifier sa décision de mettre fin au CDD.
Attention : si le salarié est un salarié protégé, il devra préalablement avoir obtenu l'avis du CSE (si l'entreprise en possède un) et de l'inspection du travail.
À la suite de cet entretien, l'employeur devra attendre au moins 2 jours ouvrables (hors dimanche et jours fériés) pour notifier au salarié sa décision de mettre fin au CDD, par lettre recommandée avec avis de réception ou remise en main propre contre signature.
Attention : si le salarié est un salarié protégé, il devra préalablement avoir obtenu l'avis du CSE (si l'entreprise en possède un) et de l'inspection du travail.
Suite à la notification de la rupture du CDD, l'employeur devra mettre à disposition du salarié :
Remarque : le salarié peut, dans les 15 jours suivants la notification, demander des précisions sur les motifs de son licenciement. L'employeur peut également, dans ce même délai, prendre l'initiative d'apporter des précisions à ces motifs. Par la suite, il a 12 mois pour contester son licenciement devant le Conseil des prud'hommes.
Code du travail : article L1243-1 et L.1332-1 à L.1332-4.
Arrêts de la Cour de cassation : Cass. soc., 28 mars 2018, 16-26.013 et Cass. soc., 14 juin 2005, 03-43.401.
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